Méthode - Vagues.art

LA MÉTHODE VAGUES.ART

DU PAPIER À L'ÉCRAN

Toute création commence invariablement par un croquis, au crayon sur papier. C’est dans cette étape brute, presque instinctive, que s’exprime le premier élan de l’idée. Le geste est libre, spontané : il pose les fondations de l’œuvre à venir.
Je gribouille, j’explore, je questionne les équilibres. Chaque trait, même esquissé à la hâte, me révèle une tension, une harmonie, ou au contraire une incohérence que je peux aussitôt ajuster. Ce processus me permet de structurer la composition de manière intuitive, avant même que la main ne rencontre la toile.
Ce moment est essentiel. Il ne s’agit pas simplement de dessiner, mais de réfléchir, de clarifier, de chercher le bon rythme, la juste répartition des masses et des silences. C’est là, dans ces premiers instants, que se décide la force de l’image.
Même si le croquis demeure invisible au spectateur, il est l’âme de l’œuvre.

DE L'ÉCRAN AU PAPIER

La vectorisation classique repose sur une méthode : elle consiste à repasser les contours d’une image à la souris, en créant un calque distinct pour chaque couleur. Cette approche, bien que précise, reste mécanique et impersonnelle.

La méthode Vagues.art propose une démarche plus riche et plus humaine. Elle débute par l’étude de plusieurs sources, telles que des plans techniques, des photographies ou des maquettes. Ces éléments sont analysés avec soin afin de restituer les proportions, les volumes et l’essence même du modèle. Vient ensuite le dessin au stylet, réalisé à la main, ligne par ligne, avec une attention particulière portée à la cohérence et à l’élégance de chaque forme.

L’Espérance, de François Roux

Prenons l’exemple de l’illustration du navire L’Espérance. La version obtenue par vectorisation classique (figure 1), reproduite à la souris, reste fidèle au modèle d’origine mais manque de vie. En revanche, l’interprétation réalisée à la main offre un niveau de détail supérieur et s’adapte à l’angle de vue choisi avec le client (figure 2). Elle raconte davantage qu’elle ne reproduit.

C’est toute la différence entre une reproduction technique et une œuvre pensée, construite, ressentie.

Figure 1

Figure 2

Une fois le design validé par le client, il est ensuite imprimé.

*Il est toujours délicat de définir un temps précis de création : il peut s’écouler jusqu’à six mois entre le premier croquis et l’achèvement d’une œuvre. Certaines naissent dans l’urgence, en quelques jours, selon les délais des clients ; d’autres prennent forme lentement, mûries par la réflexion ou sans cesse réévaluées jusqu’à atteindre leur équilibre.